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Documents (#1) et devoirs FR198

Vous trouverez ici et sur les pages suivantes "DOCUMENTS #2," et ainsi de suite des liens et des pièces jointes à consulter pour faire vos devoirs pour ce cours, French 198, "francozone" Par exemple (that is, "for example"), you will find here below a very cool entretien, an interview, with François Caron, of the Sorbonne, about the Internet as a "revolutionary" phenomenon. Bonne lecture! Les devoirs du cours FR 198 sont aux pages TRAVAUX PRATIQUES. Cliquez sur les pages TRAVAUX PRATIQUES pour les trouver. Merci

This page allows us to explain our requirements and the "devoirs obligatoires" for the course FR 198. We offer a wide range of surfing opportunities and articles in both English and French. Try always to write your responses in as much French as you can.... whenever you can. Submit your responses, questions, commentaires, et ainsi de suite... directement à Bizarrerie@aol.com  Merci!

Matières à considérer:

* le tourisme et les voyages, et l'immigration pour beaucoup de raisons 

* l'éthique et la philosophie

* la santé, les sciences, et la médecine

* les langues et le nationalisme--à quoi bon et jusqu'où la diversité?

* la communication dans toutes ses formes, y compris le cinéma et les autres arts...

Idées à considérer:

* le voyage et le tourisme dans le monde d'après le 11 septembre, 2001. Et pourquoi est-ce qu'on voyage? Et où? 
* les sciences, la santé,la médecine, et les découvertes sans frontières
* la philosophie et l'humanisme dans un monde de plus en plus technique, et la place des beaux arts là-dedans
* la langue...une langue pour tous? la langue et/ou la communication? Le lien entre la langue et la culture et la société, hé, hé!

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Nous ne dépendons pas des tableaux noirs traditionnels! Au lieu de ça, nous profitons d'une salle de classe virtuelle, sans frontières. En effet, considérez les effets qu'a déjà eu l'Internet sur nous, sur nos vies, et sur la culture du monde. CHECK OUT the following interview with François Caron, of the Sorbonne, from L'EXPRESS magazine: "Internet, c'est la troisième révolution industrielle", entretien de François Caron
par Sabine Delanglade, avril, 2001. LISEZ cet entretien et commentez? En quoi consiste "une révolution", à votre avis? En quoi consiste une "révolution industrielle"? 

Et si, pour comprendre le monde d'aujourd'hui, cette
révolution Internet qui secoue les entreprises et les valeurs boursières, il suffisait de se tourner vers l'Histoire ? Celle des deux révolutions industrielles qui ont précédé celle que nous vivons. N'est-il pas saisissant de comparer les similitudes de ces trois moments clefs de notre histoire économique ?
Chaque fois c'est un réseau - chemin de fer, électricité,
Internet - qui vient irriguer toute l'économie. Il est aussi frappant de voir la ressemblance des hommes qui les ont créés, suscités. James Watt, Thomas Edison, Bill Gates, même combat. Et que dire des «manias» boursières qui ont rythmé ces deux siècles de révolutions technologiques, tout comme la bulle Internet de nos jours affole les marchés ? Balzac déjà s'était brûlé les ailes avec ses titres de la Compagnie du Nord...
SABINE DEGLANGLADE:
Un explorateur de l'innovation
C'est sa naissance à Hazebrouck en 1931 qui a décidé de la mise sur les rails de François Caron. En choisissant l'histoire de la Compagnie des chemins de fer du Nord comme sujet de thèse en 1969. Fondateur de l'Association pour l'histoire de l'électricité, de l'Institut de l'histoire de l'aluminium, professeur à la Sorbonne, il ne cessera d'explorer les secrets de l'innovation. Aujourd'hui retraité, le voici revenu à ses premières amours: secrétaire général del'Association pour l'histoire des chemins de fer, auteur d'un livre sur le sujet, et d'un autre sur Les Deux Révolutions industrielles du XXe
siècle (Albin Michel).

Comment définir le changement technologique etéconomique que nous vivons? Peut-on vraiment parler de «révolution industrielle» ?

FRANCOIS CARON:
Ce qu'on appelle la révolution industrielle, ce n'est pas simplement le développement d'une technologie de plus, c'est un bouleversement fondamental dans notre manière de produire et de consommer. On peut dire que le monde en a déjà connu deux. La première, qui s'est poursuivie jusqu'en 1840, est née en Angleterre avec l'invention de la machine à vapeur par James Watt en 1776 : pour la première fois, on réussissait à transformer efficacement la chaleur en mouvement. Les premières applications en seront les
filatures du coton, et, avant 1830, apparaîtront les premiers chemins de fer. Avec un effet richesse à la clef: entre 1780 et 1860 les Anglais sont devenus à la fois beaucoup plus nombreux et beaucoup plus riches: d'un taux de croissance de 0,5%, ils passent à plus de 2% !

SABINE DEGLANGLADE:
On imagine que la deuxième révolution, c'est celle de
l'électricité...

FRANCOIS CARON:
Oui. Avec la première centrale électrique ouverte en 1882 par Thomas Edison, c'est la deuxième révolution qui démarre aux Etats-Unis. Cette fois, le taux de croissance passera à 4%. Pour le grand public qui se rue à la première Exposition internationale de Paris, en 1881, l'électricité c'est surtout la machine à coudre ou le petit tramway, fabriqué par Siemens, qui permet de visiter l'exposition. Mais le plus important est ailleurs, dans le transport de
l'énergie à distance : c'est la porte ouverte aux grandes installations industrielles et au travail à la chaîne.

SABINE DEGLANGLADE:
Et nous en serions donc maintenant à la troisième révolution industrielle.

FRANCOIS CARON:
Celle de l'électronique, en effet, qui a cheminé très progressivement avant d'envahir l'ensemble du système technique, et de déboucher sur l'informatique, la robotique et les réseaux tels qu'Internet. Dès avant la guerre de 14, elle fait ses premiers pas avec la lampe triode
dans les postes de radio, puis elle s'accélère à partir de la miniaturisation du transistor, et l'arrivée de la puce dans les années 70. Mais c'est aujourd'hui seulement que l'on a l'impression de vivre un vrai basculement.
Le processus a toujours été le même: l'émergence lente,
progressive d'une technologie qui se diffuse d'abord dans les marges du système et, tout à coup, éclate. Au début du XIXe, le sentiment de vivre une révolution radicale n'est apparu qu'avec le chemin de fer, c'est-à-dire près de quarante ans après la machine à vapeur.
Jusque-là, le paysage général n'avait pas été modifié et, du jour au lendemain, l'ensemble du territoire était couvert par un objet technique qui transformait complètement la vision que l'on avait des choses: omniprésent, le chemin de fer créait entre les hommes des
liens dont on n'avait jamais auparavant imaginé la possibilité.
Exactement comme Internet. Et on tient aujourd'hui les même discours qu'autrefois.

SABINE DEGLANGLADE:
C'est-à-dire ?

FRANCOIS CARON:
Que disent les partisans du chemin de fer dans les années 1840 ? Pour Victor Hugo, le chemin de fer faisait passer d'un monde où tout était «parqué, coupé, divisé» à un «monde où tout est vivant, accouplé, confondu». Pour les saint-simoniens, les grands défenseurs du Paris-Marseille, la porte de l'Orient, il allait être le garant de la prospérité; puisque l'échange crée la richesse, il
unifierait la nation en créant des échanges entre les différentes régions... L'électricité a provoqué le même enthousiasme délirant: elle devait apporter confort et bien-être, sauver les petits producteurs qui pourraient disposer de toute l'énergie nécessaire... Dans son
roman Travail, Zola décrit une société où le travail est aussi réduit que la mécanisation est totale. L'univers de la robotique et des automatismes a été ainsi anticipé au moment de l'électricité.
Chaque fois, lors de l'apparition de ces grands réseaux qui
caractérisent ces trois grandes révolutions industrielles - chemin de fer, électricité, Internet - un imaginaire se développe qui voit, grâce à ces transformations, émerger une humanité nouvelle.

SABINE DEGLANGLADE:
Mais les percées technologiques ne naissent pas par hasard,
elles viennent des attentes de la société.

FRANCOIS CARON:
Oui. Les nouveaux produits qui émergent des révolutions
industrielles correspondent à une attente des consommateurs, une demande sociale. Regardez l'Angleterre des années du XVIIIe siècle. Toute une vie sociale s'y organise autour des femmes. Elles ne se contentent plus des produits de première nécessité: elles veulent pouvoir se procurer à des prix décents les plus beaux tissus,
des objets décoratifs pour la maison, des ustensiles de cuisine...
Tout cela, la machine à vapeur qui sera consacrée dans un premier temps à la mécanisation de l'industrie textile va le mettre à leur disposition : imprimés, cotonnades, tissus de laine... La fin du XIXe, elle, est caractérisée par une aspiration à la santé, au bien-être ; on ne supporte plus la souffrance quotidienne. L'électricité cherche à
combattre l'obscurité, source de tristesse, d'immoralité,
d'insalubrité. Des centaines de textes l'attestent, l'aspiration à la lumière devient fondamentale ; dans les villes, elle est synonyme de sécurité, dans les appartements, elle représente le bien-être, on peut lire le soir, vivre après la tombée de la nuit...

SABINE DEGLANGLADE:
Quelle est la demande sociale d'aujourd'hui ?

FRANCOIS CARON:
Très clairement un besoin de communication, d'échanges intensifiés par l'éclatement des solidarités locales et professionnelles. Internet, c'est une réponse à la décomposition des anciens liens sociaux.
Avec ses méga-banques de données, il satisfait également une aspiration à la connaissance. Enfin la troisième révolution industrielle est inséparable de ce qu'on appelle l'esprit des années 60, c'est-à-dire un individualisme exacerbé, un refus de s'intégrer dans des cadres prédéterminés, un désir de se libérer de la consommation de masse.

SABINE DEGLANGLADE: Trouve-t-on aussi des similitudes historiques chez les hommes qui ont permis l'émergence de ces techniques ?

FRANCOIS CARON:
Vous avez deux sources d'innovation. La première vient des
ingénieurs qui rencontrent des pannes, tentent de les résoudre, et transforment le système de l'intérieur, en cherchant à l'améliorer. Cela arrive parfois après des accidents: technophile convaincu, Lamartine, après la catastrophe ferroviaire de Meudon, en mai 1842, qui fit 55 morts, dont l'amiral Dumont d'Urville, s'exclame :
«Plaignons les victimes et marchons !» Werner von Siemens,
fondateur de son groupe en 1847, était télégraphiste dans l'armée avant de devenir, dans les années 1880, un des grands électriciens européens grâce au savoir-faire acquis dans la télégraphie. Mais c'est un fait avéré, les entreprises en place hésitent toujours face au changement. Un chercheur a montré en 1929 que, sur 72 innovations majeures apparues depuis 1889, 12 seulement étaient
sorties des laboratoires des grandes sociétés. Fondamentalement,la dynamique du changement, comme l'a montré l'économiste Schumpeter, vient des créateurs. Deuxième source d'innovation, ce sont des ingénieurs ou des chercheurs qui veulent appliquer des découvertes faites en laboratoire: c'est là le processus fondamental du développement de l'électronique américaine. Nombre de
créateurs d'entreprise sont venus des grands laboratoires, tels les fameux Bell Labs.

SABINE DEGLANGLADE: Connaît-on les Bill Gates du XVIIIe et du XIXe ?

FRANCOIS CARON:
A la fin du XVIIIe, c'est un technicien venu de l'université de Glasgow, James Watt, qui parvient à améliorer le fonctionnement de l'invention de Newcomen en mettant au point une machine à vapeur à double effet. Il fait fortune en fabriquant des centaines de machines, sur lesquelles il conservera pendant vingt ans un monopole. Edison, lui, était télégraphiste aux chemins de fer lorsqu'il créa une usine puis un laboratoire de recherche, qui s'orienta, en 1878, vers l'électricité. Son parcours est comparable à celui de Bill Gates. Parce qu'il a accumulé une fortune absolument fantastique - plusieurs financiers lui ont apporté des sommes importantes au départ - mais aussi parce que, tel Gates avec les logiciels d'exploitation, il n'a cessé pendant toute sa vie d'inventer de nouveaux produits. Il a déposé 1 150 brevets ! Les compagnies Edison formeront une des composantes de la General Electric, créée en 1892. Pour s'imposer, il avait suffi à Edison d'une quinzaine d'années. Comme Microsoft. Il y a bien d'autres exemples de réussites aussi brillantes que celle d'Edison dans l'histoire de l'électricité. Celle des frères Philips, par exemple, avec leur lampe à
incandescence.

SABINE DEGLANGLADE: Tous ces noms-là sont parvenus jusqu'à nous. Y a-t-il eu aussi l'explosion de start-up comme aujourd'hui ?

FRANCOIS CARON:
Bien sûr. Ecoutez ce que raconte Georges Siemens sur les années 1880 dans ses Mémoires: «Il n'était question que d'ateliers qui se consacraient exclusivement à l'industrie électrique produisant des dynamos, des lampes à arc ou des téléphones.» La première Exposition internationale d'électricité, en 1881, comptait 1 764 exposants. Dans l'histoire du développement d'une technologie ou d'un produit, vous avez toujours une première période de prolifération désordonnée d'initiatives et d'entreprises nouvelles. Ensuite viennent la consolidation et la concentration: de 1898 à 1902, 3 000 entreprises aux Etats-Unis font l'objet d'une fusion ou d'une prise de
contrôle. General Electric, qui couvrait 25% du marché en 1911, passe à 71% en 1914. Au moment du démarrage d'une technologie, vous avez des vagues successives d'innovations, à l'intérieur desquelles il y a des choix à faire : si vous vous trompez, vous vous cassez la figure. Et d'ailleurs, c'est moins le meilleur qui gagne que
celui qui sait imposer ses normes. Cela aussi est une constante historique : si Microsoft domine, c'est parce que ses normes se sont imposées. Regardez l'industrie automobile: au début des années 1900, il y avait plus d'une centaine de constructeurs... On peut considérer que la faillite des entreprises est une composante du processus de développement.

SABINE DEGLANGLADE: Est-ce que le krach financier fait aussi partie de ce processus?

FRANCOIS CARON:
Oui, certainement. Le XIXe siècle a évolué d'ailleurs au rythme des «manias», suscitées par des emballements pour de nouvelles technologies, et des crises qui leur ont systématiquement succédé. En France, l'éclatement de la bulle ferroviaire, en 1846, va déboucher sur la crise de 1847, facteur de la révolution de 1848. On spéculait à tout va, les anticipations de rentabilité étaient phénoménales. Résultat, lorsqu'on apprit que les 200 millions prévus
pour le Paris-Lyon ne suffiraient pas, et qu'il en fallait 100 de plus, ce fut la douche froide; les travaux sont suspendus et les titres s'effondrent: le Saint-Germain, le Paris-Rouen, la Compagnie du Nord... Obligé de revendre ses actions de la Compagnie du Nord au plus bas, Balzac se ruine... Au début des années 1890, c'est le boom sur l'Amérique latine et ses mines de cuivre, nécessaire à
l'industrie électrique. Il va déclencher la (première) crise de la Barings en Angleterre, victime d'investissements catastrophiques.

SABINE DEGLANGLADE: A propos de 1929, certains parlent de «krach électrique».

FRANCOIS CARON:
Ce sont bien les valeurs de l'électricité qui ont porté l'essor de la Bourse dans les années 1900 et 1920. Le nombre des valeur françaises cotées à la Bourse de Paris passe de 189 en 1900 à 794 en 1929. Mais les emballements finissent toujours par se dégonfler.
A la veille du krach de Wall Street, les actions du groupe financier Insull, qui contrôlait en 1929 le quart de l'industrie électrique américaine, valaient 570 dollars. Deux ans plus tard, elles en valaient à peine plus de 1! Certes, la crise économique a commencé par une crise boursière en novembre 1929, mais, si elle a été si
grave au début des années 30, c'est à cause des erreurs commises par les autorités monétaires américaines, qui n'ont pas su libérer le crédit.

SABINE DEGLANGLADE: Après le krach électrique, le krach Internet ?

FRANCOIS CARON:
Tout le monde admet qu'il y aura une période de consolidation: le problème est de savoir si les anticipations qui sont faites par le marché sur ces entreprises de nouvelles technologies vont se confirmer. Evidemment, il y a un marché considérable, car tout le
monde veut tirer profit du réseau, et il est également certain qu'il y aura une concentration. Mais le scénario ne peut s'écrire d'avance: il n'est pas évident que l'effet des technologies sur la rentabilité des entreprises soit le même qu'il y a un siècle. Certains affirment que les gains de productivité engendrés par Internet seront beaucoup
plus importants. Chaque système technique a sa propre logique. Et par conséquent, on ne peut pas faire de prédictions.

SABINE DEGLANGLADE: Vous êtes prudent... Y a-t-il aussi des similitudes dans le
financement de ces trois révolutions industrielles ?

FRANCOIS CARON:
Le capital-risque n'est pas une nouveauté, il a toujours été la source qui permettait aux entrepreneurs de démarrer. Aujourd'hui, il y a des professionnels de l'investissement, mais, pendant la première révolution, les entrepreneurs ont dû se tourner vers leurs réseaux personnels: ainsi, les réseaux quakers ont soutenu différentes industries. Schumpeter a montré que, pour que les nouvelles
technologies se développent, il faut que les marchés financiers innovent. Ainsi, le chemin de fer a créé en France un véritable marché boursier. En se finançant par l'émission d'actions et d'obligations il a appris aux Français à placer leurs économies autrement que dans la rente d'Etat. De même, pour assurer les besoins considérables de financement des réseaux électriques à
partir des années 1900, assistera-t-on à la naissance des premiers grands groupes financiers, tel le groupe Durand, berceau du futur EDF.

Et aujourd'hui, sommes-nous vraiment entrés dans une
nouvelle économie ?
Je ne parlerai pas de «nouvelle économie», puisque, à mon avis, le
fondement de notre économie n'a pas changé: c'est toujours le
capitalisme. Certes, les mécanismes économiques qui sont à
l'origine de la révolution actuelle sont comparables à ceux
d'autrefois. Ils reposent sur la constitution de réseaux, irriguant
l'ensemble de l'économie. La nouveauté, c'est qu'Internet n'est pas
constitué à partir d'un centre, mais se développe en forme de toile
d'araignée, et qu'il est un réseau interactif construit par ses
utilisateurs. Il n'y a donc pas de changement de nature, mais
certainement un changement de dimension, la troisième révolution
industrielle étant démultipliée par l'effet de la mondialisation.




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